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Cécile

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Espoir inattendu

21/09/2013 16:12

  Je me trouvais, à mon habitude, assis sur le banc en face de l’église à lire un bon livre. Un de ces livres qui finissent toujours bien et ou les méchants perdaient. Je levai la tête, pour faire une pause dans ma lecture, quand j’aperçu une tête blonde dépasser de la fenêtre d’une voiture noire. De nature curieuse, je la suivis des yeux. Elle s’arrêta devant une grande bâtisse. Un petit garçon descendit avec trois hommes habillés en noir. Le petit devait avoir à peine cinq ans avec ses cheveux blonds tirés en arrière, il ressemblait à un comte. Il avait une démarche majestueuse et habituelle, le dos droit et le regard porté au loin. Dès qu’ils furent rentrés, je me levai pour les suivre. Discret comme le héros dans mon livre. Arrivé près du bâtiment, il explosa. Des cris, des pleurs... Tous regardèrent l’immeuble d’un air apeuré. Sans me poser de questions, je rentrai la tête baissée dans la bâtisse. Plusieurs personnes étaient allongées, au loin j’aperçu les trois hommes de tout-à-l’ heure. Le petit avait disparu. Je couvris ma bouche avec mon coude pour pouvoir respirer, et j’avançai parmi les cadavres. Un des hommes en noirs bougeait difficilement. Je m’approchai pour l’aider quand je compris que ce n’était pas lui qui bougeait mais quelque chose en-dessous. C’est avec prudence que je soulevai le corps. Le petit prit une grande inspiration, ce qui ne l’aida guère pour reprendre de l’oxygène. Je le pris dans mes bras et l’emmena dehors. Des applaudissements suivirent ma sortie. Le petit avait perdu connaissance mais il respirait. Je le laissai là et je repartis à la recherche d’autre survivant. L’homme que j’avais retourné c’était remis à respirer. Il ne cessait pas de répéter qu’il fallait sauver le petit. Je lui pris la tête et lui annonça qu’il était en sécurité. Puis ses yeux s’éteignirent. Je fis un dernier tour puis je me précipitai pour sortir car je n’avais pas pris en compte le peu d’oxygène disponible.

  Une fois chez moi, j’allongeai le petit sur mon lit et j’allai attendre dans le salon. Quelques heures plus tard, j’entendis du bruit dans la chambre. J’ouvris la porte et constata que le petit était réveillé. Il se trouvait assit sur le bord du lit.

  - Comment te sens tu petit ?

  - Petit ?

  Je fus frappé par la froideur de sa voix. Il avait la maturité d’un adulte dans son regard.

  - Appelez-moi « Monsieur »

  - « Monsieur » ?

  - On m’a toujours appelé ainsi.

  - Qui es-tu ?

  - ???   ???, Comte de ???

  Ce fut la fin de mon petit interrogatoire. Je partis lui chercher quelque chose à grignoter sans un mot, comme si je voulais me protéger de la froideur de sa voix. Je mis les petits plats dans les grands en sortant ma vaisselle en argent. Je cherchai de la nourriture approprié pour le p’tit gars. Je trouvai qu’un croissant et quelques confiseries…

  - Qu’est-ce ?

  Je fus surpris qu’il désigne les friandises.

  - Ce sont des bonbons, tu ne connais pas ?

  Le petit les regarda intrigué.

  - Goûtes-en tu verras c’est bon !

  Il mit une sucrerie dans sa bouche. Un large sourire se dessina sur son visage d'ange et son regard s'illumina d'une petite étincelle.